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Sur une base hebdomadaire, Accueil-Parrainage Outaouais (APO) sélectionne une variété d’articles écrits sur les thèmes de l’immigration, de l’accueil des réfugiés et du racisme afin de les partager avec ses lecteurs. Cliquer sur le titre en hyperliens pour lire l’article en entier.

À noter que l’APO ne partage pas nécessairement les opinions exprimées par ces sources externes.

Sommaire : 1) Montréal et Gatineau ne seraient pas des lieux propices à l’intégration en français, 2) Abaissement des seuils d’immigration : la TCRI craint des tensions sociales, 3) Demandeurs d’asile : incursion dans un voyage exploratoire en région, 4) Ukrainiens au Canada : entre espoir et résignation, 5) L’immigration n’explique pas seule le fait que les écoles québécoises débordent,6) Kim Thúy a raison de dénoncer le glissement d’un nationalisme civique à un nationale ethnique.

1) Plaidoyer pour exclure les travailleurs migrants de Montréal et de Gatineau de la résidence permanente (Le Devoir, le 25 septembre 2025)

Les travailleurs temporaires installés à Montréal ou à Gatineau, des régions où le français est moins dominant, devraient être exclus du processus d’admission à la résidence permanente. C’est ce qu’a recommandé jeudi le Commissaire à la langue française, Benoît Dubreuil, lors des consultations sur les seuils d’immigration qui ont commencé cette semaine.

2) La baisse de l’immigration proposée par Québec vivement contestée (Radio-Canada, le 20 septembre 2025)

Les scénarios soumis par le ministre Jean-François Roberge dans le cadre de la consultation sur la planification de l’immigration, qui s’est amorcée mercredi à l’Assemblée nationale, s’attirent de vives critiques de la part de certains des participants attendus au cours des prochaines semaines. « C’est clair qu’on va vers une réduction », maintient toutefois le ministre de l’Immigration, en entrevue avec Radio-Canada.

3) On a suivi des demandeurs d’asile dans leur recherche d’emploi à Chibougamau (Le Devoir, vidéo, le 23 septembre 2025)

Nous avons suivi une cohorte de demandeurs d’asile du programme « En route vers ma région » de l’organisme INICI, qui facilite l’intégration professionnelle des immigrants. Cette initiative les a menés à Chibougamau, la plus grande communauté de la Baie-James et du Nord-du-Québec, où la pénurie de main-d’œuvre est telle que certaines entreprises doivent fermer leurs portes. Les travailleurs étrangers sont devenus essentiels à leur survie. À la fin de ce périple, 19 des 22 participants avaient trouvé un emploi.

4) Dans les « limbes juridiques » : des milliers d’Ukrainiens dans l’incertitude au Canada (Radio-Canada, le 28 septembre 2025)

Après avoir déménagé au Canada d’urgence en 2022, près de 300 000 Ukrainiens se retrouvent aujourd’hui coincés dans des « limbes juridiques ». Le programme d’Autorisation de voyage d’urgence Canada-Ukraine (AVUCU) – un programme de résidence temporaire – au titre duquel ils ont été accueillis a expiré en mars dernier. Depuis, des milliers d’entre eux attendent une réponse à leur demande de résidence permanente. Cette incertitude complique considérablement leur vie quotidienne.

5) Les élèves immigrants sont-ils responsables de nos écoles qui débordent ? (Le Devoir, le 1^er octobre 2025)

Au Québec, les écoles débordent et une pénurie de main-d’œuvre limite l’offre de services offerts aux élèves. Dans ce contexte, le gouvernement Legault a maintes fois montré du doigt l’immigration pour justifier une partie des problèmes rencontrés par le réseau de l’éducation. Un discours que relativisent une série d’experts joints par Le Devoir.

6) Kim, reste, je t’en prie (L’actualité, chronique, le 3 octobre 2025)

Si la question identitaire et l’immigration avaient été mieux gérées par nos élus au cours des 15 dernières années, l’autrice Kim Thúy n’aurait peut-être pas reçu une volée de bois vert pour avoir exprimé son malaise, dit notre chroniqueur.

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