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Sur une base hebdomadaire, Accueil Parrainage-Outaouais (APO) sélectionne une variété d’articles écrits sur les thèmes de l’immigration, de l’accueil des réfugiés et du racisme afin de les partager avec ses lecteurs. Cliquer sur le titre en hyperliens pour lire l’article en entier.

À noter que l’APO ne partage pas nécessairement les opinions exprimées par ces sources externes.

Sommaire : Demandeurs d’asile au pays : tendance à la baisse pour le Québec, 2) Programme d’accueil pour les Gazaouis : paralysie fédérale, 3) Francisation Québec : des retards qui se prolongent, 4) Survol des politiques européennes en matière d’accueil des demandeurs d’asile, 5) Legault critiqué de toute part.

1) Immigration : Les demandes d’asile baissent au Québec (La Presse, le 17 octobre 2024)

Le nombre de demandeurs d’asile baisse au Québec. Amorcée depuis février, cette tendance s’est accélérée durant l’été. En août, le Québec n’a accueilli que 3735 demandeurs d’asile, le nombre mensuel le plus bas depuis plus d’un an. Après avoir atteint un pic de 6485 en février, le flux des demandeurs d’asile a amorcé un mouvement à la baisse, indiquent les plus récentes données.

2) Quand quitter Gaza pour le Canada est mission presque impossible (Le Devoir, le 18 octobre 2024)

Plus de 9 mois après le lancement d’un programme fédéral de regroupement familial pour les réfugiés de Gaza, seuls 334 Palestiniens ont pu bénéficier des 5000 visas de résident temporaire (VRT) promis par le Canada. Pour expliquer ce chiffre famélique, le ministère de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté du Canada (IRCC) pointe la fermeture du point de passage de Rafah en mai dernier, qui empêche désormais tout demandeur de sortir de la bande Gaza. Selon l’expérience de Palestiniens que Le Devoir a rencontrés en Égypte, le faible nombre d’élus serait plutôt lié à la lourdeur du processus de sélection.

3) Des délais toujours plus longs à Francisation Québec (Le Devoir, le 16 octobre 2024)

Paralysé par un fort volume de demandes le printemps dernier, l’organisme gouvernemental chargé de la francisation des immigrants tarde encore et toujours à se sortir de son marasme. Selon des données inédites obtenues par Le Devoir, l’attente moyenne pour obtenir un cours à temps plein auprès de Francisation Québec a même doublé au cours de l’été.

4) S’inspirer de l’Europe (Le Devoir, chronique, le 11 octobre 2024)

Tout commence par un dérapage. On appelle ça s’enfarger dans les fleurs du tapis. Nous étions quelque part dans la capitale française lorsqu’après de nombreuses rencontres économiques, le premier ministre québécois, cédant à des demandes insistantes, a lâché le mot fatidique : « obligatoire ». Ainsi le premier ministre songerait-il à déménager manu militari des milliers de demandeurs d’asile déjà installés sur le sol québécois. La proposition était non seulement outrancière, mais aussi impraticable.

5) Le vieux caniche édenté (La Presse, chronique, le 14 octobre 2024)

Ahurissantes, les récentes déclarations du premier ministre Legault sur l’immigration. Son gouvernement ressemble de plus en plus à un vieux caniche édenté, qui jappe sans pouvoir mordre.

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