Au Carrefour des médias – Édition du 1er au 7 novembre 2025
Sur une base hebdomadaire, Accueil-Parrainage Outaouais (APO) sélectionne une variété d’articles écrits sur les thèmes de l’immigration, de l’accueil des réfugiés et du racisme afin de les partager avec ses lecteurs. Cliquer sur le titre en hyperliens pour lire l’article en entier.
À noter que l’APO ne partage pas nécessairement les opinions exprimées par ces sources externes.
Sommaire : 1) Québec annonce une cible qui correspond à une basse de 25 % du nombre de résidents permanents, 2) Ottawa souhaite accorder le statut de résident permanent à 115 000 réfugiés, 3) D’autres modifications aux filières d’immigration sèment l’inquiétude parmi les immigrants, 4) Des immigrants envisagent favorablement l’établissement en région, 5) Ruba Ghazal : une immigrante pleinement intégrée dont l’identité québécoise est profonde, 6) Léa Pool réalise un nouveau film poignant sur fond de tolérance de la société d’accueil québécoise en matière d’identité sexuelle.
1) Québec adopte une cible de 45 000 immigrants permanents par année de 2026 à 2029 (Radio-Canada, le 6 novembre 2025)
Le gouvernement Legault a fait son lit et a opté pour la plus généreuse des trois options qu’il avait présentées en ce qui a trait à la planification de l’immigration au Québec pour la période 2026-2029.
2) Politique d’immigration : Ottawa entreprend un virage majeur (La Presse, le 4 novembre 2025)
Ottawa prévoit une réduction de près de la moitié du nombre de travailleurs étrangers et d’étudiants internationaux d’ici 2027. Un virage majeur pour freiner la pression sur le logement et remettre un peu d’ordre dans le système d’accueil.
3) Sans le PEQ, comment obtenir la résidence permanente au Québec ? (Le Devoir, le 7 novembre 2025)
Le gouvernement québécois a annoncé jeudi une réduction de ses seuils annuels d’immigration permanente d’environ 60 000 cette année à 45 000 à partir de l’an prochain, ainsi que l’abolition du Programme de l’expérience québécoise (PEQ). En quoi consistait le PEQ ? Quelles sont les options restantes pour obtenir la résidence permanente depuis le Québec ?
4) Des immigrants sans emploi sont prêts à quitter Montréal pour les régions (La Presse, le 23 novembre 2025)
Au Salon de l’immigration, tenu les 29 et 30 octobre au Palais des congrès de Montréal, le même constat revenait d’un kiosque à l’autre : trouver un emploi à Montréal n’est pas simple. Étudiants étrangers, demandeurs d’asile, travailleurs temporaires ou résidents permanents, ils n’en sont pas tous à leurs débuts au Québec, mais chacun cherche à s’établir professionnellement. Beaucoup se disent même prêts à quitter la métropole pour les régions.
5) « Les gens du pays viennent aussi d’ailleurs »: Ruba Ghazal, « l’immigrante parfaite »? (Le Devoir, le 3 novembre 2025)
Fille de réfugiés palestiniens née à Beyrouth, Ruba Ghazal a immigré au Québec en 1988, à l’aube de l’adolescence, après avoir passé quelques années à Abou Dhabi. Son histoire intrigante est au cœur de son essai, Les gens du pays viennent aussi d’ailleurs. « Ça fait très longtemps que j’écris ce livre dans ma tête », explique la politicienne en entrevue avec Le Devoir. « Depuis que je suis députée, je me rends compte que mon parcours attire beaucoup les gens. »
6) « On sera heureux » : Léa Pool au masculin (Le Devoir, le 31 octobre 2025)
L’équipe d’On sera heureux a transporté la même porte sur trois continents pour une seule scène d’amour. L’objet devient un trait d’union entre des espaces que tout oppose et résume l’ambition logistique d’un film qui traverse frontières et régimes. « C’est la scène où deux amants baisent en Iran (tournée au Maroc). Par respect, la partie explicite a été faite au Luxembourg. Quand on ouvre la porte, on est au Maroc ; quand ils sont couchés, on est au Luxembourg ; et la porte assure le raccord », raconte Léa Pool. Anecdote parlante pour un long métrage qui conjugue l’érotique et l’administratif.
Des commentaires ? Veuillez les adresser à dominic@apo-qc.org