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Au Carrefour des médias – Édition du 16 au 22 novembre 2024

Sur une base hebdomadaire, Accueil Parrainage-Outaouais (APO) sélectionne une variété d’articles écrits sur les thèmes de l’immigration, de l’accueil des réfugiés et du racisme afin de les partager avec ses lecteurs. Cliquer sur le titre en hyperliens pour lire l’article en entier.

À noter que l’APO ne partage pas nécessairement les opinions exprimées par ces sources externes.

Sommaire : 1) Exode majeur des immigrants francophones du Québec, 2) Les inscriptions d’étudiants internationaux en forte baisse, 3) Ottawa corrige enfin le tir, selon la CAQ, 4) Un immigrants afghan incarne la pertinence de la francisation, 5) Réflexion sur l’affaire Bouazzi, 6) Ode à un Québec où les différences cohabitent en paix.

1) Le Canada perd 35 % de ses immigrants francophones (La Presse canadienne, le 19 novembre 2024)

Le Canada perd 35 % de ses immigrants francophones, une tendance particulièrement marquée au Québec et en Ontario, conclut le Conference Board du Canada dans un rapport publié mardi. L’étude, commandée par l’Institut pour la citoyenneté canadienne, constate cette proportion de départs à long terme.

2) Le nombre d’inscriptions d’étudiants étrangers en baisse dans les universités du Québec (ICI Radio-Canada, le 20 novembre 2024)

Moins d’étudiants étrangers ont fait le choix du Québec cet automne, se désolent plusieurs universités, qui craignent qu’une tendance s’installe. Elles critiquent entre autres le gouvernement Legault, dont les mesures suscitent de l’ « angoisse » chez les nouveaux arrivants sur les campus.

3) Immigration : « On voit M. Trudeau se ranger aux arguments du Québec », dit le ministre Roberge (La Presse, le 19 novembre 2024)

Le gouvernement Trudeau aligne de plus en plus ses politiques en matière d’immigration sur celles du Québec, se félicite le ministre québécois de l’Immigration Jean-François Roberge.

4) Céline, Frontenac et l’Afghanistan (Le Devoir, le 22 novembre 2024)

Trois ans après avoir quitté Kaboul d’urgence, il cite dans la même conversation Céline Dion, le comte de Frontenac et des proverbes perses. À part « bonjour », Fakhruddin Fayez ne connaissait pas un seul mot de français à son arrivée au Québec, en 2021. S’il peut aujourd’hui répondre à des questions avec précision et philosophie, c’est grâce à la francisation, affirme-t-il.

5) Diaboliser l’autre pour se dédiaboliser soi-même (Le Devoir, idées, le 19 novembre 2024)

Comment expliquer le fait que les propos d’un député solidaire, Haroun Bouazzi, qui critique la présence d’une « construction de l’Autre » dans certains discours de l’Assemblée nationale, apparaissent comme inacceptables, maladroits, exagérés ou clivants, tandis qu’une foule de propos faisant des raccourcis et amalgames en diabolisant les immigrants passent comme acceptables ou raisonnables ?

6) Se sentir chez soi (Le Devoir, chronique, le 15 novembre 2024)

En chemin vers Rimouski, la fin de semaine dernière, pour présenter mon livre tout nouvellement paru, Tu viens d’où ? Réflexions sur le métissage et les frontières, j’ai rencontré Nadia, une superbe artiste de Matane dont certains ancêtres viennent des Caraïbes, mais qui se dit Gaspésienne jusqu’à la moelle. Le type de Québécoise qui ne pourrait jamais vivre loin du fleuve. J’ai aussi croisé Gabriel, un poète né à Haïti, mais qui est si québécois, m’a-t-il dit en riant, que, plus jeune, il tenait à parler le plus joual possible. J’ai aussi revu ma grande amie Jeanne-Marie, un socle pour toute une communauté de Rimouskois. Arrivée du Rwanda en 1993, elle fait profiter le Québec de sa sagesse depuis.

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